Adresse aux camarades de « no pasaran »
Catégorie : Global
Thèmes : Immigration/sans-papierEs/frontieresPrisons / Centres de rétention
Dans cet article, il est question de la manif parisienne de solidarité avec les sans-papiers. On y apprend que le plus gros cortège politique était celui des organisations libertaires, même si « la LCR faisait une jolie apparition réunissant plusieurs centaines de personnes ».
A part ça, rien de spécial, sauf que la majeure partie de l’article est consacrée aux « individus inorganisés dont la principale activité fut de brûler des fumigènes artisanaux tout au long du cortège ». Pourquoi ces fumigènes ? Qui sont au juste ces « individus inorganisés » ? L’article ne le dit pas, mais dénonce de prétendus agissements irresponsables et autres provocations… Un discours déjà entendu par ailleurs, habituellement par des organes de presse moins « libertaires », plus sociaux-démocrates voire ouvertement à droite. Voici donc la seconde partie de l’article, en entier, de manière à ce que chacun-e se rende bien compte du propos tenu:
« A noter également une assez grosse présence d’individus inorganisés dont la principale activité fut de brûler des fumigènes artisanaux tout au long du cortège. Peu d’incidents notables – juste deux voitures incendiées devant un hôtel de luxe. Fin de manif dans la (classique) souricière de Raspail, un lieu proche des ministères mais facilement verrouillé par les forces de l’ordre, où les inorganisés n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’attaquer le cortège LCR, avant d’essayer de provoquer des affrontements avec les gendarmes – mettant ainsi en danger les nombreux sans-papiers encore présents! Un comportement absurde, qui ne dénote qu’un affligeant manque de réflexion stratégique et un honteux mépris pour les sans-papiers avec lesquels ces individus disent être solidaires, mais qu’ils se permettent d’exposer à la répression policière pour satisfaire leurs petits besoins de frissons…
Enfin un rassemblement organisé après la manifestation devant le centre de rétention de Vincennes a rassemblé un contingent assez important, mais a renoncé à aller se frotter au dispositif policier et resta maintenu à bonne distance du centre »
Dans les deux articles qui suivent (dans le même numéro de No Pasaran, donc), des éléments de réponse se trouvent en toutes lettres. Le premier reprend en partie l’introduction de la brochure Mauvaises intentions, consacrée à l’outil « antiterroriste » et la « mouvance anarcho-autonome », tandis que le second est la reproduction de la lettre de Bruno et Ivan depuis les prisons de Fresnes et Villepinte (avril 2008). Textes à lire notamment sur:
http://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=592
http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id…=6587
Dans le premier article, il est écrit que le 19 janvier 2008, « sur le chemin de la manifestation nationale contre l’allongement de la durée de rétention, trois personnes sont arrêtées pour avoir eu dans leur sac des fumigènes, des pétards et des crève-pneus. Deux personnes, Ivan et Bruno, sont depuis plus de trois mois en détention préventive à Villepinte et à Fresnes. » Dans cette phrase, il y a quand même un gros indice pouvant expliquer la présence des fumigènes dans la manif du 5 avril. D’autant que des « individus inorganisés », comme les nomme l’article de No Pasaran, y ont distribué des milliers de tracts non loin d’une grande banderole suspendue au-dessus de la manif et que personne n’aura manqué de voir (bizarre que l’article ne la mentionne pas…), avec écrit dessus: « Vive la solidarité avec les sans-papiers. Liberté pour Bruno, Ivan et les autres ».
Ensuite, comme bien souvent dans de pareils cas (les sempiternels articles contre les méchants casseurs), l’article de No Pasaran évoque deux voitures incendiées et de prétendues provocations envers les flics (qui n’ont jamais eu lieu à notre connaissance, en tout cas pas pendant la manif parisienne) sans rien expliquer de ce qui peut avoir motivé de telles actions. Pourtant, l’article suivant exprime assez clairement la chose: « Inutile de nous étendre ici sur les raisons d’un regain de tension : révoltes plus ou moins diffuses, grèves spontanées, mouvements sociaux qui débordent le cadre légal imposé… et pas seulement en France. » Et même: « Séparer. Isoler. Catégoriser. « Diviser pour mieux régner » sera toujours l’une des pratiques les plus efficaces du pouvoir. Son instrument de propagande, la presse, mène régulièrement des campagnes ciblées : révoltes, débordements, faits-divers passent successivement sous le feu des projecteurs, sous la hargne du procureur, et, soi-disant avec le consentement populaire, doivent finir derrière les barreaux. » Ces dernières phrases, issues de la brochure Mauvaises intentions, sont également publiées par No Pasaran.
Alors quoi ? On tente d’éviter la stratégie de l’Etat (« diviser pour mieux régner ») ou on la reprend à son compte pour dénoncer les méchants casseurs ? Ces deux articles sont complètement contradictoires et nous sont pourtant présentés tels quels comme si rien ne les opposait. Pour reprendre encore le second article, qui au fil de la lecture ressemble de plus en plus à une critique du récit de la manif du 5 avril à la sauce No Pasaran, il est également écrit que « l’irrationnel prend alors, dans l’imaginaire collectif, le dessus sur toute analyse politique ». Et pour cause: « Un vieil épouvantail est agité depuis les élections présidentielles de 2007 : les « autonomes » ». Car dans le récit de la manif, de qui s’agit-il quand il est question « d’individus inorganisés » ? Des « autonomes » bien sûr ! Sauf que s’il n’y a « rien d’étonnant à ce que l’Etat veuille fusionner ces deux peurs : peur du « terrorisme », peur des « anarchistes » », il est néanmoins affligeant qu’un journal se disant solidaire, égalitaire et libertaire en couverture remplace la figure anarchiste = terroriste par celle de l’anarchiste = gros bouffon irresponsable… Car c’est bien ce qu’affirme le récit de la manif quand il dénonce un « comportement absurde », un « affligeant manque de réflexion stratégique et un honteux mépris pour les sans-papiers avec lesquels ces individus disent être solidaires, mais qu’ils se permettent d’exposer à la répression policière pour satisfaire leurs petits besoins de frissons… ».
Pour plus de précisions sur ce qui s’est passé lors de la manif du 5 avril, nous vous incitons à lire le récit suivant dans son intégralité car il est fidèle à ce que nous avons vécu, à l’intérieur et autour du cortège des « individus inorganisés »:
Paris : Récit du 5 avril, journée de solidarité avec les sans-papiers
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=97673
L’extrait suivant nous paraît important car il contredit explicitement la version donnée dans No Pasaran:
« Dans la rue d’Assas, les fumigènes se font de plus en plus nombreux, la densité de la fumée est impressionnante mais n’empêche pas de gueuler « Libérez nos camarades ! » à qui voudra bien l’entendre… Un moment assez fort qui renforce le sentiment de puissance collective à un bon moment. La manif touche à sa fin, à l’approche du 7ème arrondissement, ça rejoint le boulevard Raspail et l’hôtel Lutetia prend des coups (ce palace a notamment servi de QG parisien à la Gestapo pendant la 2nde guerre mondiale…), ainsi que quelques voitures bien choisies (faut dire que dans le quartier, ça sent la haute bourgeoisie à plein nez), des restes de fumigènes sont laissés dans une Porsche déjà bien abimée… Une ou deux banques ont également leurs vitrines brisées, puis les fumigènes se font moins nombreux et tout devient plus calme.
J’en profite pour signaler que ce moment un peu plus « offensif » où des propriétés de la bourgeoisie ont été prises pour cibles a eu lieu à un moment où les flics étaient relativement absents. Ce moment a été assez tranquille, ne mettant personne en danger. Cela d’autant plus que les cortèges proches de celui des autonomes n’étaient pas des cortèges de sans-papiers.
En fait, suite à la « casse », rien ne s’est passé. Aucune réaction policière ni rien. Tout cela a été suffisamment mesuré pour que ça ne dégénère pas complètement, et c’était mieux ainsi puisque quelques centaines de mètres plus loin, le quartier était quadrillé par des flics en tenue anti-émeute, des grilles, etc.
Un peu plus loin, la manif s’est arrêtée, les premiers arrivés semblaient se disperser, tandis que d’autres restaient. Quelques cortèges « doublaient » pour rejoindre la tête de manif, qui était donc à l’arrêt. Lorsque le cortège autonome a fait de même, des gros bras du service d’ordre de la LCR se sont mis en travers de la route et ont attrapé violemment la banderole de tête, bousculant et insultant les manifestants présents en première ligne… La plupart des « autonomes » ont calmé le jeu sans pour autant reculer, mais la réaction spontanée de défense active est carrément compréhensible : quelques échanges de coups ont eu lieu, plusieurs gazeuses dites « familiales » ont été sorties côté LCR et ils ont gazé dans le tas, incommodant manifestants (y compris ceux de leurs « rangs ») et passants. En retour, quelques bouteilles ont été balancées… Cette embrouille me semble assez représentative des volontés d’hégémonie de la LCR et du futur « parti anticapitaliste », refusant les tactiques de lutte qui pourraient indirectement leur faire de l’ombre. Enfin c’est vraiment l’anecdote la plus ridicule du jour, parce qu’il y avait mieux à faire ce jour-là que de se bastonner entre vieux trotskards et jeunes autonomes… A quelques dizaines de mètres de là, des rangées de flics anti-émeute attendaient patiemment.
Presque au bout du boulevard Raspail, un dispositif policier était prêt à prendre en tenaille ce qui resterait de manifestants sur la fin (d’autres cordons de flics anti-émeute se trouvaient dans les rues adjacentes, et quelques groupes de la BAC commençaient à roder…). La dispersion s’est faite peu à peu, la conscience collective du danger mettant un peu (trop ?) de temps à se matérialiser. »
Enfin, chers camarades, nous profitons de ces quelques mots pour rappeler à tout le monde que la solidarité ne s’exprime pas que par des articles de soutien mais aussi par des actions, dans la pratique. Nous parlons ici de la solidarité avec les anarchistes emprisonnés et de la solidarité avec les sans-papiers en lutte dans les centres de rétention et en dehors. Nous nous doutons que vous en êtes conscients, mais nous pensons que votre article sur la manif est dans cette optique carrément contre-productive. Il y a certainement mieux à faire que de balancer des accusations mensongères et citoyennistes à l’encontre de manifestants…
Au fait, le 5 avril, après le rassemblement devant le CRA de Vincennes, il y a eu une manif sauvage assez offensive à Joinville-le-Pont. Vous n’y étiez pas ? Pourquoi vous n’en parlez pas ? Encore une fois, nous vous invitons à en lire le récit à la fin du texte qui se trouve sur http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=97673
La lutte continue.
Feu aux centres de rétention.
Des anarchistes
http://nantes.indymedia.org/article/14598 > » La LCR qui a gazé, molesté des manifestants et qui ont ainsi mis en danger des sans papiers présent lors de cette manif contre les expulsions ont révélés leur véritable stratégie calquée sur celle du P.C. des grandes heures, la stalinerie »
http://nantes.indymedia.org/article/14602 >>> commentaire :
CLASSE CONTRE CLASSE
la LCR est de l’autre coté
mais voila là , une fois de plus ….. c’est la ligue à léon qui a joué la merouille en matraquant un cortège de sans-papiers et leurs soutiens. (voir les sources sur le net : photos).
Tatane la geule des opposant-e-s et annonce que tu fais un nouveau parti de lessive ou annonce un truc comme que t’es guévariste libertaire …
Mais dans les manif’ faisez comme le S.O de la cégèt stalinnienne …
La classe sociale qu’a choisi la ligue communiste réformiste , c ‘ est l’anti capitalisme basique et médiatique des gens bien responsables et gestionnaires (+ cynique & pragmatique si afinités ) qui lui permettrait de prendre le pouvoir pour laver plus blanc qu’avant comme une partie de l’avant garde éclairée et blablablabla………
En résumé la bourgeoisie même petite ou extra petite , n’est jamais prête à laisser la classe la plus inférieure dans la hiérarchie sociale , voler de ses propres ailes !
No pasaran n’est pas clair mais la LCR a toujours annoncé qu’elle souhaitait y avoir (par entrisme )des militant-e-s capable » d’influencer » les « anti-fascistes ». Libertaire no-pasaran , c’est la question? comme est libertaire dany le rouge ou le npac NPA de olivier besancenot ?
sans vouloir verser une huile sur le feu : la dialectique peut elle casser du trotskar ?
c’est fatiguant cet eternel « vous mettez en danger des gens qu’ont rien demandé » en foutant le feu a une caisse, en jetant des cailloux en cassant une vitrine, voire en étant juste habillé en noir avec une capuche… qui est allé repprocher aux sans pap qui ont foutu le feu a leurs lits de mettre en danger la vie des autres gens ? juste la prefecture. et l’UMP. qui irait dire a des taulards qui se mutinent » vous savez très bien que quand les crs vont arriver ils vont demolir tout le monde, vous mettez en danger les autres detenus » ? qui irait dire a des ouvriers qui sabotent leur outil de travail qu’ils mettent en danger les gens qui continuent a travailler ? et meme qui irait dire a des grevistes qu’ils mettent en danger leur famille ou les gens dependants de leur salaire ? les gens qui disent ça, ils sont comme les flics et l’ump, ils m’interessent pas.
les gens qui font des trucs qui mettent en danger d’autres gens (tiens ca veut dire quoi exactement ça?), qui fotn chier d’autres gens pas directement concernés ou quoi, ils le savent, ils sont pas con, ils y ont reflechi et prennent leurs responsabilités avec ça…
si on le droit de casser que dans les manifs ou tout le monde est d’accord pour casser tel truc precisement et de telle maniere, on casse plus rien et on va manger des merguez avec la cgt…
ouaih c’est clair des actions autonomes jamais décidées et discutées par les sans papiers eux mêmes c’est ça l’autogestion…
Les totos sont persuadés d’avoir inventé l’action directe violente et libertaire en décidant à la place des autres d’utiliser telle méthode pensé par une minorité et imposée dans la lutte des autres, en ceci quelle différence avec les avants garde staliniennes et la brutalité symbolique de choisir à la place des autres ou d’imposer une façon de se comporter au reste du groupe? et quel rapport avec les idées libertaires?…
j’ai pas envie de me lancer dans de la grande prause chiante… alors du coup je vais me contenter de faire un commentaire petit et nul ou je vais pas forcément bien arrivé à dire simplement et clairement ce que je pense mais je me lance au risque de ne pas être compris.
Bon voila effectivement je trouve cet article est bien pourri, effectivement c’est contradictoires avezc d’autres articles que vous citez.
c’est tout le problème des gens organisé ou pas qu’on se force par paresse à regrouper en disant voila tous ces gens illes disent ça donc voila illes sont toustes comme ça.
Moi je pense qu’il n’y a pas d’unité dasn le gloubiboulga « no pasaran » sur la position de cet article. et je pense qu’il y a pas de mouvance anarko autonome francilien tout comme il n’y a pas des autonomes, des inorganisé-e-s.
Moi je trouve que c’est bien pratique ces généralités pour se prendre la tête et pas faire avancer le machin.
J’envie de dire au mec ou fille qui a écris l’article sur la manif de tracer sa route qu’on a rien à faire ensemble, et aux auteur-e-s de cette article sur indy « allez hop perdons pas de temps avec ce genre de truc on a bien trop à faire ».
liberté de circulation et d’installation.
brisons les murs, les frontières et les états….
* le service d’ordre de la LCR a ATTAQUE des personnes.
* le magazine de no pasaran fait un compte rendu partiel .
oui tu as raison « les faits » compte rendu partiel de no pasaran car les autonomes ont aussi pris soin de se coller des autocollants d’autres orgas organisatrices avant de casser du mobilier. La mouvance autonome est un filtre idéal pour les flics depuis le début des années 90 afin de faire déraper les luttes et de justifier une répression facile tellement les attaques sont hors de toute stratégie, ; chacun sa petite idée bien perso de l’autogestion , un look black block sur les bords, unb communautarisme réglé par l’aura des plus expérimentés ou des plus virulents, un humanisme social de façade ponctué d’accès violent et généraliste contre les flics et le système et le tour est joué…
tu réponds que les autonomes sont infiltré-e-s et font déraper les cortèges mous > mauvaise foi si flagrante depuis l’époque du PC -quelle preuve ?
sur le fait que syndic’s et partis se disputent la tête des cortèges ?
sur le fait que le service d’ordre (policier ) de la LCR agresse d ‘autres personnes qui ont voulu passer devant eux et qui ne souhaitaient pas se disperser ?
l’opium du peuple c’est la croyance
l’opium du militant c’est encore la croyance au dogme trotskiste léniniste marxiste >>>> fume c’est de la bonne
Nous pouvons saluer le courage du journal no pasaran qui a osé témoignéd’un aspect parmi d’autres de ces méthodes.
La constitution dun SO commun libertaire aux menbres révocables-type comité de salut public comme pendant la Commune serait une bonne idée…à réfléchir
Nous protégerions ainsi les militant organisés ou non des cortèges libertaires contre les éventuelles manipulations des flics comme pendant les mouvements lycéens et les cailleras organisés pour casser la gueule aux lycéens…, contre le SO des syndicats type CGT et l’autoritarisme des groupes autonomes…
Passons sur la partialité du journal de no pasaran à propos du SO de la LCR lors de la manif du 5 avril 2008.
L’idée d’un s.o si elle est intéressante mais a ses propres limites notamment la préparation an amont, le niveau de confiance et de paranoïa des gen-te-s impliqué-e-s….
sur l’autoritarisme de la LCR de la CGT du PCF?
je pense que la diffusion des photos de flics sur indymédia (pardon aux gen-te-s de boum.org pour relancer ce débat) est une absolue nécessité
J’aime beaucoup la critique du terme « individus inorganisés »… je la trouve assez stupide en fait : il s’agit bien d’individus, et ils ne sont pas dans des « orgas », ils sont donc « inorganisés » (voire, étant donné que certains voulaient faire péter la manif alors que d’autres voulaient aller faire péter ailleurs, devant le cra, et que ça a amené plein d’histoires, « désorganisés » :-))) Et puis bon, vous auriez peut-être préféré que le zine cite des noms ? ce serait encore pire, non ? là oui, vous pourreiz gueuler à la collaboration, mais ce n’est pas le cas ici
quant au fait que la personne qui a écrit l’article ait pas la même vision du truc ni la même opinion sur la chose, ça prouve en rien votre point de vue, en revanche ça dénote que vous (les signataires de ce texte) vous sentez intrinsèquement supérieurs aux autres, et que si les autres sont pas d’accord avec vous c’est que eux se trompent, pas vous… un peu autoritaire comme raisonnement, non ? surtout pour d’autoproclamés « anarchistes » :-))) Je sais pas moi, il se pourrait que la différence de points de vue ait une quelconque légitimité, qu’on soit pas obligés de tous sentir, penser et agir pareil…
Or je veux pas dire, mais une « adresse », ça ouvre pas tellement le dialogue, ça ressemble plutôt à un oukaze…. et c’est dommage ! Mais bon, il est aussi possible que vous n’ayez pas envie de dialoguer, et dans ce cas faut pas non s’étonner si les autres ne comprennent pas toujours ce que vous faites (et encore une fois, je parle pas de toute une soi-disant « mouvance », mais de certains des individus qui s’en réclament, dont peut-être les signataires du texte).
merci à indymedia d’avoir zappé une réponse sur la mouvance autonome- oubli ou contrôle ?
La « manif assez ofensive » de Joinville j’y étais, et perso j’appelle pas ça une manif, encore moins offensive : quand à la fin d’un action ça part dans tous les sens sans trop savoir pour quoi ni comment, moi j’appelle ça « se faire plaisir en cavalant devant les condés et en jouan à la révolution ». En tout cas moi ça fait bien longtemps que je crois plus que balancer un pavé est en soi une preuve d’offensive (cf les bastons après bavures,mais après seulement…) et encore moins de radicalité politique !
Comme quoi, les divergences d’interprétation des memes événements vécus, c’est pas bien grave, c’est normal au contraire… et y’a pas de quoi s’exciter dès qu’on fait une remarque un tant soit peu critique !
est ce que le fait » d’oublier » un événement ou une partie visible et connu d’un événement n’est pas de la manipulation ?
de la désinformation ?
de l’autoritarisme ?
no pasaran est « autoproclamé » libertaire , on est d’accord .!