René riesel en prison en décembre 2003
Catégorie : Local
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« Je me suis rendu le 8 août 2003 à la convocation de la juge de l’application des peines de Mende. Elle m’a informé que, les remises de peines du 14 juillet s’appliquant pour les condamnés non encore incarcérés à chacune des peines prononcées, je bénéficiais de deux réductions de deux mois, ce qui, s’ajoutant à la non-révocation par le tribunal de Montpellier de la moitié du sursis d’Agen, ramène les deux condamnations cumulées à six mois ferme (Agen, huit moins quatre moins deux ; Montpellier, six moins deux). J’ai décliné les aménagements de peine proposés par le magistrat et demandé à être incarcéré le 1er décembre 2003, afin de pouvoir assister à la dernière audience du procès de Namur, ce qui m’a été accordé. Je pense demander la liberté conditionnelle à mi-peine comme la loi française l’autorise. »
René Riesel – 30 août 2003
Les éditions de l’Encyclopédie des Nuisances annoncent la parution du troisième livre de René Riesel, Du progrès dans la domestication, le 15 septembre 2003 (voir prospectus ci-dessous).
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René Riesel, Du progrès dans la domestication, 2003
(prospectus de l’éditeur)
Dans les deux recueils de René Riesel déjà publiés par nos soins (Déclaration sur l’agriculture transgénique et Aveux complets des véritables mobiles du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999), on trouvait les différents textes dont il a accompagné, de 1998 à 2001, ses interventions dans la tentative d’opposition aux avancées du génie génétique. On sait ce qu’il est advenu de cette « lutte contre les OGM », d’abord travestie en dénonciation de la « malbouffe » avant d’être médiatiquement recyclée dans la pseudo-contestation « citoyenne » des inégalités induites par la « mondialisation néo-libérale ». Dans ce texte, Riesel revient sur la dénaturation de cette première tentative de résistance ouverte aux projets de perfectionnement de l’artificialisation de la vie. Il montre que le citoyennisme n’a accompli là que ce qui est proprement sa besogne historique : perpétuer et aggraver la confusion des esprits, développer la demande sociale de protection dans la catastrophe et le chaos permanents devenus des conditions normales d’existence.
Répondant aux objections de tous bords qui lui ont été opposées, il justifie le recours à la notion, opératoire, de société industrielle pour désigner le ressort central de ces conditions. À la négation de la nature, aux tentatives, à coup de bricolages néotechnologiques, d’en finaliser le saccage par la substitution d’une seconde nature industriellement synthétisée, répondent à ses yeux, terme à terme, les progrès de la domestication désormais revendiquée par une humanité affolée, affamée d’ersatz et gourmande de prothèses. On constatera que ce « discours si décalé » (1) – en effet, il s’agit toujours ici de chercher les voies vers l’émancipation – persiste tranquillement à se soucier aussi peu de remuscler « le ventre mou de la gauche et de l’antimondialisation » (2) que de briguer un statut, fût-il de « penseur de la radicalité » (3).
1. Hervé Kempf
2. Ididem
3. Alain Léhautier, « Du situationnisme à la Confédération paysanne, un penseur de la radicalité », Libération, 3 février 2001.
Parution septembre 2003
Un volume 14 x 19 cm, 88 pages. Prix : 8 euros
ISBN 2-910386-20-1
Editions de l’Encyclopédie des Nuisances
80, rue de Ménilmontant – 75020 Paris
Téléphone-Télécopie: 01 43 49 39 46
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Message envoyé par
l’association contre l’obscurantisme scientiste et le despotisme industriel
boîte 19 – 52, rue Damrémont – 75018 Paris
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