La polémique du tgv bretagne et l’aéroport international
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : NantesNotre-Dame-des-LandesRennes
La présence du TGV à Vitré (bénéfique ou non suivant le point de vu, pour la ville car elle en fait une cité dortoir pour Rennes) est notamment dû à l’acharnement du député-maire de Vitré Pierre Méhaignerie (UMP). C’est le lobbying de cet homme auprès des plus hautes instances qui a permit ” l’écxception Vitréènne”. Cependant cela c’est fait au détriment d’un projet qui aurait pu être bien plus GRAND: explications.
Le projet TGV Bretagne fut réduit à un “bout de projet”. En effet, les spécialistes conseillèrent à l’Etat la mise en place d’un axe partant du Mans et arrivant pile entre Rennes et Nantes. Celui-ci permettant ensuite de partir en “patte d’oie” vers ces deux villes: le résultat aurait été un coût bien moindre car la longueur de pose de rail était diminué et de plus une ligne TGV transversale Rennes-Nantes consacrant enfin la Bretagne comme une région forte capable de peser dans le concert des régions européennes aurait été établie. Le coût aurait été amoindri aussi car il existe déjà des entrées de villes venant de cette zone.
De plus ce projet couplé à l’aéroport internationale aurait permis la mise en place d’une réelle plateforme multimodale, et la captation de la clientèle Américaine arrivant en France. En effet il aurait été plus court d’arriver sur ce lieu et prendre le TGV pendant 1h30 afin d’arriver à Montparnasse, plutôt que de perdre des heures en Taxi dans les bouchons Parisiens.
Finalement l’aéroport international sera construit à Notre Dame des Landes (Nord-Ouest de Nantes), entraînent une nuisance pour 120 000 personnes contre 20 000 dans l’autre site entre Rennes-Nantes, la mise en place d’une ligne TCSP (transport en commun en site propre)…
On comprend donc notamment pourquoi le non cumul des mandats est une nécessité et d’autre part pourquoi une Bretagne divisé n’est plus possible. Cette division entretenant sans cesse entre Rennes et Nantes une rivalité et un égoïsme risible, qui serait corrigé si elles faisaient partie d’une même région. A partir de là on comprend l’aspiration du conseil régional de Bretagne et du conseil générale de Loire-Atlantique à vouloir la réunification afin de pouvoir être plus fort et taper du poing sur la table afin de dire “STOP! ce projet ne sert pas nos intérêts mais ceux d’un centralisme qui a peur de voir la mise en place d’un rééquilibrage territoriale plus égalitaire!”.
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