Quelques vidéos anarchistes en ligne…
Catégorie : Global
Thèmes : ArchivesRacisme
Lieux : Rennes
{{Ici et maintenant
L’anarchisme comme alternative à l’autoritarisme, au capitalisme, au nationalisme…}}
http://www.dailymotion.com/farennes/video/xub80_icimaintenantfederationanarchiste/
Numérisé à partir de la vidéo au format VHS « Ici et maintenant »
Durée 35 minutes
Sujets abordés :
Qu’est ce que l’anarchisme ?
Le féminisme, l’antimilitarisme, l’anticapitalisme, l’anticléricalisme, la
lutte contre les racismes et les nationalismes…
Extraits du 58ième Congrès de la Fédération anarchiste de 2000 à Perpignan
Espagne révolutionnaire
Ecole libertaire Bonaventure…
Vidéo produite en 2001 par L’art ou cochon – les films Buenaventura et la Fédération anarchiste (groupe Puig Antich)
Réalisation Christophe Cuello et Stéphane Goxe, prise de son Guillaume Picard
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Cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.dailymotion.com/farennes/video/xvwuh_debat-maurice-rasjfus-fa/
durée 45 minutes
Maurice Rasjfus est l’auteur bien connu de nombreux ouvrages. Il était l’invité du groupe la Sociale de la Fédération Anarchiste pour intervenir lors du meeting « répression partout, justice sociale nulle part » le 20 janvier 2006 à Rennes.
Introduction au débat, durée 3 minutes :
http://www.dailymotion.com/farennes/video/xvtvs_intro-au-debat-maurice-rajsfus-fa/
les 2 affiches annonçant le meeting :
http://farennes.free.fr/repressionpartout_fichiers/image004.jpg/
http://farennes.free.fr/repressionpartout_fichiers/image006.jpg/
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Cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.dailymotion.com/farennes/video/xw4bh_charte-damiens-histoire-et-actualit/
durée 64 minutes
Enregistré à Rennes le 4 novembre 2006 par le groupe La Sociale de la Fédération anarchiste – Rennes
« Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers [..] par la réalisation d’améliorations immédiates [..] Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme : d’une part il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste, et d’autre part, il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. »
La Charte d’Amiens, fondement du syndicalisme révolutionnaire sert aujourd’hui encore de référence à la plupart des organisations syndicales françaises, qui se gardent bien pourtant de la mettre en pratique ! Plus d’un siècle après, si l’organisation du travail et son corollaire, l’exploitation capitaliste, ont considérablement changé sur la forme, le fond reste le même : la propriété privée des moyens de production garantit les bénéfices des actionnaires des grands groupes multinationaux. Pour sa part, l’Etat reste l’outil de régulation et de répression des rapports sociaux dans l’intérêt de la classe politique et économique dirigeante. La lutte des classes est donc toujours d’actualité ! Le paysage syndical français a fortement changé : bien que divisées, les confédérations évoluent vers un syndicalisme intégré, co-législateur et cogestionnaire. Mais des syndicats de lutte (CNT, SUD, sections syndicales combatives de confédérations), émergent aussi, tout en restant très minoritaires. De plus, la lutte anti-CPE du printemps 2006 et les révoltes des banlieues de l’automne 2005 interpellent les militants révolutionnaires. Pour que l’action syndicale reprenne sens dans la perspective émancipatrice de la Charte d’Amiens, les anarchistes ont un grand rôle à jouer dans le monde du travail. Au delà du syndicalisme, c’est dans l’ensemble des luttes sociales (sans-papiers, mouvement des chômeurs, comités de quartier…) que les libertaires s’investissent quotidiennement. La spécificité de l’analyse libertaire questionne également les rapports de production et la nature du travail en tant que tel. Face au renforcement de l’Etat sécuritaire, aux dégradations environnementales et à la diminution générale du coût du travail, les anarchistes portent toujours l’espoir d’une autre société où nous travaillerons tous, moins et autrement, avec comme finalité le bien-être et la liberté communs.
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Pour visionner la réunion publique sur votre écran, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.dailymotion.com/video/xuj8q_decroissance-revolution-tertrais-fa/
Filmé à Rennes le 28 mars 2006
Durée 60.40 minutes
POUVONS-NOUS FAIRE L’ECONOMIE D’UNE REVOLUTION SOCIALE ? La réalité est d’une clarté aveuglante…pour qui veut bien ouvrir les yeux ! Depuis le néolithique, toute évolution des sociétés s’accompagne d’une transformation du milieu, mais jusqu’au 18e siècle, les blessures infligées aux écosystèmes demeurent dérisoires. Après la révolution industrielle, les dégâts vont s’accélérer de manière vertigineuse, au point qu’aujourd’hui l’empreinte écologique de l’humanité, dans son ensemble, dépasse de plus de 20 % les capacités de régénération de la planète. C’est bien l’oeuvre du capitalisme auquel le gaspillage est inhérent : pour que les profits se maximalisent, il fallait une surproduction qui maintienne les prix le plus bas possible pour consommer à outrance. A 100 dollars le baril de pétrole, combien vaudra la vie humaine ?
Car la mondialisation du capitalisme anéantit dans un même mouvement l’homme et le milieu naturel : d’un côté, perturbations climatiques, perte de biodiversité, épuisement des ressources, déforestation..; de l’autre, plus de un milliard d’habitants vivant avec moins de un dollar par jour, 840 millions en sous-nutrition chronique, l’Afrique, continent sinistré, des inégalités qui explosent (la fameuse « fracture sociale »).
Alors que chaque année, plus de dix millions d’enfants meurent de maladies qui auraient pu être évitées, la communauté internationale s’est engagée à faire reculer la pauvreté d’ici à 2015. Donc, près de cent millions d’enfants vont mourir d’ici cette échéance ! Peut-on accepter ce défi cynique, oubliant qu’une révolution sociale assurerait rapidement une redistribution des richesses, dont se préoccupe, paraît-il, la Banque mondiale ?
Parce qu’il est fondé sur la concentration, sur l’accumulation du capital, le capitalisme ne peut assurer le partage des richesses produites. Il est par conséquent acculé à une croissance sans fin, dans le seul but d’empêcher le niveau de l’emploi de se détériorer trop rapidement et les pauvres de se révolter. Or cette croissance n’est plus possible sans compromettre les conditions de vie des générations futures. Jusqu’à quand une redistribution des miettes suffira-t-elle à maintenir un semblant de cohésion, de paix sociale ?
Aujourd’hui, la fonction idéologique du concept pervers de développement durable (et des mystifications qui lui sont associées : commerce équitable, entreprise citoyenne, placement éthique, économie sociale et solidaire…) est de faire croire que l’on peut résoudre les problèmes environnementaux dans le cadre du système qui les a créés. Le marché comme remède aux maux du marché.
Il faudrait croire que, dans le cadre du capitalisme, la société civile peut constituer un contrepoids aux tendances totalitaires des Etats et des marchés (alors que les 10.000 lobbyistes pour 626 députés à Bruxelles prouvent chaque jour le contraire). Il faudrait croire que le consommateur dispose d’un pouvoir considérable. Mais pourquoi attendre que des produits toxiques soient en rayons pour les boycotter ? Pourquoi ne pas s’organiser pour ne pas fabriquer ces produits nocifs ? Et si c’était seulement par lâcheté, par crainte de remettre en cause les rapports sociaux de production ? Sicco Mansholt lui-même, qui a dirigé la Commission européenne dans les années 70, affirmait : « Pour que l’humanité survive, il faut que le capitalisme meure ». Et s’il s’agissait d’un avertissement d’une grande lucidité ?
Faire croire à un capitalisme à visage humain constitue une imposture criminelle à l’égard des générations futures à qui nous sommes en train de construire des cimetières. Et même pour certains, la décroissance doit être soutenable…pour le capitalisme, bien sûr, ce qui est aberrant puisque ce système ne peut survivre sans croissance. Suivre les gourous de service dans leurs hypothèses fallacieuses, dans leurs discours lénifiants, dans leurs injonctions infantilisantes condamnerait nos propres enfants à des conditions de vie de plus en plus terribles : c’est chaque jour que le capitalisme accentue ses ravages; trop de temps a déjà été perdu par les partisans du réformisme, du parlementarisme.
On ne saurait prétendre résoudre une crise de civilisation ni par des textes législatifs, ni par des mesures fiscales, ni par des remaniements ministériels, mais bien par une rupture avec le système actuel. Il s’agit, non pas d’aménager, mais de rompre avec un mode de production, de transformation, de distribution qui conduit à la fois à une impasse énergétique et à une impasse sociale. La présence, par exemple, de produits biologiques dans les rayons des grandes surfaces constitue, non pas une victoire sur la nourriture frelatée, mais une défaite face à la grande distribution capitaliste. Nous ne ferons pas l’économie d’une révolution sociale.
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