Une fois n’est pas coutume, nous vous relatons un fait divers tragique … qui s’est déroulé cette nuit à Paris, Ménilmontant, dans les bureaux de bellacio

.

Tout d’abord, précisons le contexte : le site ouèbe Bellacio.org est le site militant le plus visité en fRance et en Europe [Edition en quatre langues], avec près de 24 millions de visites affichées

. Les devises inscrites sur ce site activiste, à la gauche de la gauche, sont : “Se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est nécessaire” ! et plus étrangement ” Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”. J. F. Kennedy, formule re- popularisée par la candidate sociale-libérale aux élections de 2007.

Ce site web est officiellement en open publishing [contributions ouvertes et forum de discussion] et donc ouvert à toutes les sensibilités de la gauche antilibérale

. Cependant, et c’est bien normal, un modérateur vieille au grain afin que des propos racistes, insultants, orduriers ou calomnieux ne puissent rester en ligne.

[De notre correspondant spécial en mission à Paris, xxxxxxxxxxxxx]
—–

Fin de repas tragique à Ménilmuche

Aldo (nous l’appellerons ainsi) est web modérateur à Bella Ciao.

Il en est fier et connait l’importance de sa mission, en ces temps troubles où de vifs débats agitent la gauche de la gauche, en vue de la désignation du candidat des antilibéraux

. Son chef, Roberto, lui avait pourtant fait des recommandations, en lui tapant sur l’épaule, comme tous les soirs : « Tu vois, petit, puisque notre site est ouvert, il faut surveiller les nouvelles publications comme le lait sur le feu,

car les partisans de José Bové, les objecteurs de croissance et autres talibans écolos anti productivistes essayent sournoisement, à chaque instant, de glisser des articles révisionnistes, visant à salir l’action de notre glorieux parti et de sa candidate, espoir et lumière des masses laborieuses, seul apte à diriger l’alternative unitaire

. Ces chacals à la solde de la réaction bourgeoise osent prétendre que

seul José Bové peut rassembler les masses laborieuses et tous les précaires

. Il faut les empêcher de s’exprimer à tout prix sur notre site “libre”, le plus discrètement possible, afin que les gogos qui nous lisent ne se doutent de rien. On a beau habiter rue des bluets, on n’est pas là pour publier des bluettes.

Mais tout cela, c’est entre nous »

Aldo regarda un instant, depuis la fenêtre, son chef s’éloigner en direction de l’hopital des Métallos, tout proche.

D’ordinaire, Aldo fait son travail avec toute la conscience de classe dont il est capable, mais hélas, c’est aussi un gros gourmand

. Ainsi, a-t-il fait monter par 3 fois un énorme plat de spaghettis bolognese, agrémenté d’une bouteille de chianti, du « ristorante » installé tout près, sur le Boulevard de Ménilmontant. Sans oublier une énorme part de tiramisu en désert, avec 3 cafés-grappa pour suivre, car la nuit s’annonce longue, seul, devant l’ordinateur.

Ainsi, ce jeudi 7 décembre, vers 21 h, Aldo pique du nez et s’endort en ronflant, la tête près du clavier

.
Comment les chacals révisionnistes ont-ils été prévenus, observent-ils à la jumelle les locaux de l’organe web du comité central du parti, ont-ils posé des micros, pire, ont-ils une taupe infiltrée au sein de ce commando d’élite, rompu au combat idéologique prolétarien ? Ces questions restent posées. Toujours est-il que dans l’heure qui suit, un pirate alter écolo a réussi à poster 9 articles, publiés immédiatement en ligne hors de tout contrôle !

Le 9ème, particulièrement odieux était en passe de publication, vers 22 h, quand enfin, Aldo se réveilla en sursaut.

En sueur, très énervé par ce mauvais rêve dans lequel les écolos barbus bovistes avaient pris le pouvoir et avaient subtilisé la direction des luttes au parti…

Il écoutait justement un discours du Président Bové qui prônait la frugalité et le passage en bio de toutes les fermes

quand il hurla Stop ! et se mis à chanter à tue tête, pour chasser au plus vite ce cauchemar, l’hymne qui inspire les animateurs du site : {{“Una serrata, mi sono svegliato,
o bourracho, bourracho, bourracho… cho cho”}}…

Bourracho, qui ne serait pas avec trois bouteilles de chianti, 3 grappa dans le nez

? On a beau est un solide gaillard, un fleuron de la classe ouvriere du Pô, avec une carrure de Peppone, on n’en reste pas moins homme.

Ainsi, vers 22 h oo, Aldo s’est mis frénétiquement à taper sur le clavier, pour censurer un à un, les articles injurieux

.

– Et 1, Pour en finir avec les 3 plaies du monde, propagande antiproductiviste, source xxxxxxxxt
– et 2, Moi, Albert E, un appel aux électrons libres,xxxxxxxx
– et 3, séparation des pouvoirs, une remise en cause du mode de désignation de la candidate choisie d’avance par le parti pour représenter l’alternative,
– et 4, Tiens, voilà du boudin, une déclaration de l’infâme écolo Boudine, banni du site,Au second tour, il y aura Bové ou Le Pen!, lire en bas de page
– et 5, on tiens le bon bout…appel à la séparation des pouvoirs
– et 6, arrêtons les calculs, sauf les additions,Voir le site électrons libres
– et 7, Joseph reviens ! xxxxxxxx
– et 8, Faut rigoler, une chanson ringarde pro bové de cet histrion de sousmarinvert, exclu de la classe ouvrière pour déviasionisme,
grainvert

– et… 9, cessez le feu, bon, celui-là, on le laisse. Il y est encore et permet de dater l’épisode tragique.

Ouf ! “Mais Quel humour, tout de même, ce xxxxxxxxxxxxx… dommage qu’il soit un déviationniste décroissant”.

Tout en s’épongeant le front, Aldo ne pouvait plus réprimer son envie de censurer, de couper, encore et encore

. Il vérifia les articles plus anciens, “bon, ca passe”… Mais l’envie était toujours là, tenace…

Mais qu’est-ce qu’un censeur sans ciseaux ? Il s’empara d’une paire qui trainait par là et se mit à couper, des mots, des phrases, dans des tracts, des papiers épars, son relevé de compte, son chéquier, tant et si bien qu’un tas de déchêts s’acculuma au centre de la pièce, qui montait, montait.. très vite

.

C’était compulsif, il fallait couper au plus vite toute cette progagande révisioniste

… “Et l’ordi, c’est pas un appareil à la solde du capitalisme américain, par hasard ?” Et clic, Aldo coupa tous les fils de l’ordi, du clavier et même de la souris, et aussi ceux de l’armoire derrière, là où se trouve justement

le serveur internet

.

Epuisé, il sombra vite dans un profond sommeil. Dans son rêve extatique, il était décoré, au siège du parti et en grande pompe, de l’ordre du mérite socialiste

Vous noterez que nous sommes les seuls, en exclusité mondiale, à pouvoir expliquer la grande panne du site bellacio.org

, hier soir après 22 h oo, qui laissa la classe laborieuse désamparée et livrée à elle-même.

L’article séparation des pouvoirs, signé bolognese, est revenu en ligne sur bellaciao ce matin.
—–
Pour xxxxxxxx,
xxxxxxxxxxxxx, en mission dans les égouts parisiens.
8 décembre 2006
———–

Pour info, depuis 2003, xxxxxxxx a souvent vanté la belle réussite de ce site collectif [1], repris des articles et posté nos notres sur bella

, malgré de nombreux coups de froids et censures répétées, espacées dans le temps, il est vrai. Aujourd’hui, xxxxxxxxxxxx et tous ses amis bovistes, les électrons libres Voir le site électrons libres sont bannis de ce site [Il suffit pour cela d’interdire leur adresse IP perso d’accès à l’écriture].

Pour finir, plus sérieusement, nous ne sommes pas en mesure d’expliquer la panne,

mais en mesure de soumettre à votre jugement les articles censurés par ces beaux démocrates… Il suffit pour cela de suivre les liens proposés ci dessus. Ironie, [le site webplanete de nombreux articles de la presse alternative garde en mémoire les titres des articles “coupés”, liens tronqués qui renvoient toujours sur une page de soutien à bella ciao…

Une fois n’est pas coutume, nous vous relatons un fait divers tragique … qui s’est déroulé cette nuit à Paris, Ménilmontant, dans les bureaux de bellacio

.

Tout d’abord, précisons le contexte : le site ouèbe Bellacio.org est le site militant le plus visité en fRance et en Europe [Edition en quatre langues], avec près de 24 millions de visites affichées

. Les devises inscrites sur ce site activiste, à la gauche de la gauche, sont : “Se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est nécessaire” ! et plus étrangement ” Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”. J. F. Kennedy, formule re- popularisée par la candidate sociale-libérale aux élections de 2007.

Ce site web est officiellement en open publishing [contributions ouvertes et forum de discussion] et donc ouvert à toutes les sensibilités de la gauche antilibérale

. Cependant, et c’est bien normal, un modérateur vieille au grain afin que des propos racistes, insultants, orduriers ou calomnieux ne puissent rester en ligne.

[De notre correspondant spécial en mission à Paris, xxxxxxxxxxxxx]

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Fin de repas tragique à Ménilmuche

Aldo (nous l’appellerons ainsi) est web modérateur à Bella Ciao.

Il en est fier et connait l’importance de sa mission, en ces temps troubles où de vifs débats agitent la gauche de la gauche, en vue de la désignation du candidat des antilibéraux

. Son chef, Roberto, lui avait pourtant fait des recommandations, en lui tapant sur l’épaule, comme tous les soirs : « Tu vois, petit, puisque notre site est ouvert, il faut surveiller les nouvelles publications comme le lait sur le feu,

car les partisans de José Bové, les objecteurs de croissance et autres talibans écolos anti productivistes essayent sournoisement, à chaque instant, de glisser des articles révisionnistes, visant à salir l’action de notre glorieux parti et de sa candidate, espoir et lumière des masses laborieuses, seul apte à diriger l’alternative unitaire

. Ces chacals à la solde de la réaction bourgeoise osent prétendre que

seul José Bové peut rassembler les masses laborieuses et tous les précaires

. Il faut les empêcher de s’exprimer à tout prix sur notre site “libre”, le plus discrètement possible, afin que les gogos qui nous lisent ne se doutent de rien. On a beau habiter rue des bluets, on n’est pas là pour publier des bluettes.

Mais tout cela, c’est entre nous »

Aldo regarda un instant, depuis la fenêtre, son chef s’éloigner en direction de l’hopital des Métallos, tout proche.

D’ordinaire, Aldo fait son travail avec toute la conscience de classe dont il est capable, mais hélas, c’est aussi un gros gourmand

. Ainsi, a-t-il fait monter par 3 fois un énorme plat de spaghettis bolognese, agrémenté d’une bouteille de chianti, du « ristorante » installé tout près, sur le Boulevard de Ménilmontant. Sans oublier une énorme part de tiramisu en désert, avec 3 cafés-grappa pour suivre, car la nuit s’annonce longue, seul, devant l’ordinateur.

Ainsi, ce jeudi 7 décembre, vers 21 h, Aldo pique du nez et s’endort en ronflant, la tête près du clavier

.
Comment les chacals révisionnistes ont-ils été prévenus, observent-ils à la jumelle les locaux de l’organe web du comité central du parti, ont-ils posé des micros, pire, ont-ils une taupe infiltrée au sein de ce commando d’élite, rompu au combat idéologique prolétarien ? Ces questions restent posées. Toujours est-il que dans l’heure qui suit, un pirate alter écolo a réussi à poster 9 articles, publiés immédiatement en ligne hors de tout contrôle !

Le 9ème, particulièrement odieux était en passe de publication, vers 22 h, quand enfin, Aldo se réveilla en sursaut.

En sueur, très énervé par ce mauvais rêve dans lequel les écolos barbus bovistes avaient pris le pouvoir et avaient subtilisé la direction des luttes au parti…

Il écoutait justement un discours du Président Bové qui prônait la frugalité et le passage en bio de toutes les fermes

quand il hurla Stop ! et se mis à chanter à tue tête, pour chasser au plus vite ce cauchemar, l’hymne qui inspire les animateurs du site : {{“Una serrata, mi sono svegliato,
o bourracho, bourracho, bourracho… cho cho”}}…

Bourracho, qui ne serait pas avec trois bouteilles de chianti, 3 grappa dans le nez

? On a beau est un solide gaillard, un fleuron de la classe ouvriere du Pô, avec une carrure de Peppone, on n’en reste pas moins homme.

Ainsi, vers 22 h oo, Aldo s’est mis frénétiquement à taper sur le clavier, pour censurer un à un, les articles injurieux

.

– Et 1, Pour en finir avec les 3 plaies du monde, propagande antiproductiviste, source xxxxxxxxt
– et 2, Moi, Albert E, un appel aux électrons libres,xxxxxxxx
– et 3, séparation des pouvoirs, une remise en cause du mode de désignation de la candidate choisie d’avance par le parti pour représenter l’alternative,
– et 4, Tiens, voilà du boudin, une déclaration de l’infâme écolo Boudine, banni du site,Au second tour, il y aura Bové ou Le Pen!, lire en bas de page
– et 5, on tiens le bon bout…appel à la séparation des pouvoirs
– et 6, arrêtons les calculs, sauf les additions,Voir le site électrons libres
– et 7, Joseph reviens ! xxxxxxxx
– et 8, Faut rigoler, une chanson ringarde pro bové de cet histrion de sousmarinvert, exclu de la classe ouvrière pour déviasionisme,
grainvert

– et… 9, cessez le feu, bon, celui-là, on le laisse. Il y est encore et permet de dater l’épisode tragique.

Ouf ! “Mais Quel humour, tout de même, ce xxxxxxxxxxxxx… dommage qu’il soit un déviationniste décroissant”.

Tout en s’épongeant le front, Aldo ne pouvait plus réprimer son envie de censurer, de couper, encore et encore

. Il vérifia les articles plus anciens, “bon, ca passe”… Mais l’envie était toujours là, tenace…

Mais qu’est-ce qu’un censeur sans ciseaux ? Il s’empara d’une paire qui trainait par là et se mit à couper, des mots, des phrases, dans des tracts, des papiers épars, son relevé de compte, son chéquier, tant et si bien qu’un tas de déchêts s’acculuma au centre de la pièce, qui montait, montait.. très vite

.

C’était compulsif, il fallait couper au plus vite toute cette progagande révisioniste

… “Et l’ordi, c’est pas un appareil à la solde du capitalisme américain, par hasard ?” Et clic, Aldo coupa tous les fils de l’ordi, du clavier et même de la souris, et aussi ceux de l’armoire derrière, là où se trouve justement

le serveur internet

.

Epuisé, il sombra vite dans un profond sommeil. Dans son rêve extatique, il était décoré, au siège du parti et en grande pompe, de l’ordre du mérite socialiste

Vous noterez que nous sommes les seuls, en exclusité mondiale, à pouvoir expliquer la grande panne du site bellacio.org

, hier soir après 22 h oo, qui laissa la classe laborieuse désamparée et livrée à elle-même.

L’article séparation des pouvoirs, signé bolognese, est revenu en ligne sur bellaciao ce matin.
—–
Pour xxxxxxxx,
xxxxxxxxxxxxx, en mission dans les égouts parisiens.
8 décembre 2006
———–

Pour info, depuis 2003, xxxxxxxx a souvent vanté la belle réussite de ce site collectif [1], repris des articles et posté nos notres sur bella

, malgré de nombreux coups de froids et censures répétées, espacées dans le temps, il est vrai. Aujourd’hui, xxxxxxxxxxxx et tous ses amis bovistes, les électrons libres Voir le site électrons libres sont bannis de ce site [Il suffit pour cela d’interdire leur adresse IP perso d’accès à l’écriture].

Pour finir, plus sérieusement, nous ne sommes pas en mesure d’expliquer la panne,

mais en mesure de soumettre à votre jugement les articles censurés par ces beaux démocrates… Il suffit pour cela de suivre les liens proposés ci dessus. Ironie, [le site webplanete de nombreux articles de la presse alternative garde en mémoire les titres des articles “coupés”, liens tronqués qui renvoient toujours sur une page de soutien à bella ciao…
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Les 9 articles ne figurent plus au sommaire de bellacio.org, page du jour et “séparation des pouvoirs”, signé bolognese, revenu en ligne sur bellaciao ce matin.

Sur le site rebellyon, syndication des articles bella ciao, l’article cessez le feu figure à la bonne heure 22 h 27

Notes :

1] bellacio : qui sommes nous ? [http://bellaciao.org/fr/qui_sommes_nous.php