[zad] « vivre sur la zad à tout âge »
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Thèmes : Zad
Lieux : Notre-Dame-des-LandesZAD
Prochaine rencontre du Groupe « Vivre sur la ZAD à tout âge » le mardi 7 novembre à 16h à LA TRANSFU
Compte-rendu « Vivre sur la ZAD à tout âge » du mardi 24 octobre 2017
Compte-rendu « Vivre sur la ZAD à tout âge » mardi 24 octobre 2017/16h aux Fosses Noires – 9 personnes.
Il fait beau et doux, 19° (le climat est détraqué, hein). Nous nous installons en extérieur autour d’un thé et de gâteaux secs.
Lecture est faite du dernier CR succint, paru dans ZadNews mais pas dans ZadNadir. Pas d’ODJ défini, mais des points à réaborder comme le choix d’un lieu d’installation et la tenue des réu cet hiver.
Sur ce dernier point, quatre lieux ont été prospectés et agréés par leurs habitant.e.s, deux préférences : Fosses Noires et Rolandière/Taslu. A voir. Importance d’un petit meuble à dispo (possible à La Rolandière et le mieux placé) pour laisser les CR en consultation libre pour tout.e.s : le « groupe », la ZAD, les personnes extérieures de passage.
Un tour de table est demandé : se connaître, pourquoi sommes-nous là, les attentes
Selon l’expression de chacun.e, que ce soit dans son parcours personnel avant sa première venue à la ZAD, la présence permanente ou pas sur zone, l’évidence à une vie alternative à ce que propose la société est le moteur commun du groupe de réflexion :
pouvoir vivre à tout âge comme on l’entend et pas comme on nous l’impose !
Un besoin de se retrouver avec des gen.te.s qui partagent les mêmes attentes bien que différentes dans la perception de chacun.e :
La lutte en général (bien qu’Une ne se reconnaisse pas dans le militantisme) projette cet Agriculteur retraité -issu du milieu paysan et encore très actif- dans une installation sur zone proche dans le temps, pour une continuité de vie réellement choisie car il voit ses copains partir en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou en maison de retraite et ’çà ne lui plaît pas vraiment’ et ce qui se construit sur zone, les idées, les pensées sont différentes et lui conviennent. « Pourquoi ne pas continuer dans ce sens ? » : il est présent à chaque rencontre avec son épouse !
Un intérêt pour ce projet social commun et faire quelque chose ensemble, avec les autres, et pas pour les autres. Importance d’un groupe ouvert à l’intergénérationnel et pouvoir aborder des discussions sur les dominations, l’agisme, la mort. Une Personne parlera de sa sensibilité, de son besoin de solitude tout en soulignant la force de la lutte avec le vivre autrement ensemble, hors normes institutionnelles ; trouver sa place… pourquoi pas ? c’est ce que pense aussi ce Militant parisien qui, venu pour la première fois sur zone « aux bâtons » ne sait pas quand il repartira. L’Autre précisera l’envie et le besoin de rester là après cette lutte.
Rendu de la présentation faite du Groupe lors de l’Intercomité du d.22 octobre, au lendemain du rassemblement « des nouvelles terres pour de nouveaux projets ». Une bonne réceptivité de l’assemblée qui a amené des participant.e.s à aller échanger avec des personnes du Groupe : « c’est chouette – çà m’intéresse – m’inscrire pour participer – 16h l’heure des rencontres ? trop tôt, car en activité et je ne pourrai pas venir ! (le Groupe existant pour l’instant décide de s’en tenir à cet horaire) – etc ».
Un intérêt évident porté à ce groupe de discussions : par des occupant.e.s et par de nombreuses personnes extérieures de la ZAD.
A noter que R. venant de l’Ardèche, preneur de son pour la radio de Longo Maï (coopérative agricole et artisanale autogérée) a réuni quelques personnes du Groupe à la fin de la réu pour les interviewer. L’enregistrement fait sera transmis à Radio Klaxon pour diffusion.
Dans la perspective d’installation sur zone, le Groupe qui venait de se créer (alors nommé Vieillir sur la ZAD) a présenté il y a un peu plus d’un mois, son projet à la dernière AG des composantes sur les prises de terres.
Quelques rencontres plus tard et bien que toujours dans la réflexion du ’pourquoi/comment ce groupe’, le choix d’un lieu d’installation tient la part belle de la discussion, chacun.e. y allant de son imaginaire, de ses désirs, de ses besoins…
Et naturellement l’emplacement de rêve pour l’installation est cherché dans l’existant, et exprimé : un terrain nu de construction suffisamment grand pour faire un potager, boisé ou pas, pas loin d’une route mais pas forcément sur le bord, au calme mais pas isolé, si une maison se libère, de l’eau, de l’électricité, plutôt en centre ZAD, etc.
Puis nous avons enchaîné sur « la structure » du lieu de vie à inventer (un espace collectif centralisé et des hébergements individuels autour ?) et là aussi tellement d’idées, de perceptions différentes !
Une proposition est faite pour y voir plus clair : faire venir une tierce personne (genre architecte, dessinateur.e…) qui pourrait recueillir les desiderata de chacun.e, les coucher sur papier et en faire une synthèse. Réponse du Groupe : non pour faire venir quelqu’un.e. On réfléchit autour de l’idée qui n’est pas si mauvaise pour dégrossir le tout et il en sort une autre proposition, agréée par le Groupe :
à la prochaine rencontre chacun.e viendra avec ses rêves sur son joli dessin !
Prochaine rencontre du Groupe « Vivre sur la ZAD à tout âge » le mardi 7 novembre/16h à LA TRANSFU
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