[nantes] rentrée sociale – meeting commun des syndicats
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : Loi travail 2016
Lieux : Nantes
Grand meeting public aux Machines de l’Ile -17h45
Les premiers responsables (Philippe Martinez pour la CGT, Jean-Claude Mailly pour Force Ouvrière, Bernadette Groison pour la FSU, Eric Beynel pour Solidaires et William Martinet pour l’UNEF) des 5 principaux syndicats opposés à la loi Travail animeront un meeting commun. Ils seront accompagnés de représentant-es de Solidaires et de l’UNEF (étudiant.es).
Nantes et le département de Loire Atlantique ont été à la pointe du mouvement d’opposition contre la loi Travail de mars à juillet.
Après une pause estivale, c’est de Nantes que repartira la contestation qui gagnera tout l’hexagone lors de la journée nationale de mobilisation du 15 septembre.
Après l’adoption de la loi cet été, un seul mot d’ordre : abrogation de la loi Travail !
http://lacgt44.fr/spip.php?article1097
la CGT-AGO et des collectifs anti-aéroports présents au meeting intersyndical de rentrée (cf le communiqué ci dessus)
https://zad.nadir.org/spip.php?article3993
Un autre aménagement est possible
Contre la délocalisation des emplois de Nantes Atlantique
Aujourd’hui, nous constatons que l’on organise le pourrissement de l’aéroport Nantes Atlantique, pourtant toujours bénéficiaire : plus aucun aménagement n’est effectué, la précarisation du travail s’accélère, la désinformation des salariés et des habitants est constante. Aucun volet social au projet de délocalisation n’existe alors que 70 % des salariés de l’aéroport habitent au Sud-Loire, CCI et Préfecture sont devenus muets sur la gestion de l’aéroport.
Pourtant la consultation de juin dernier a montré qu’il n’existe au Sud-Loire, ni même au sein de Nantes Métropole, aucune majorité réelle pour la délocalisation de l’actuel aéroport. Dans plusieurs communes proches de l’aéroport, le non exprimé est même majoritaire. Les travaux de l’Atelier citoyen ont montré le potentiel de ré-aménagement et de bonne gestion économique, sociale et environnementale de Nantes Atlantique. Enfin, les recours et contentieux sur le projet de transfert sont loin d’être épuisés, les bricolages juridiques se succèdent. La résistance à ce projet absurde est toujours là et nous en faisons partie, au Sud-Loire.
Contre la délocalisation des salariés de Nantes Atlantique, toujours oubliés
Contre le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, toujours absurde
Pour la dédiabolisation de la ZAD et un débat public ouvert
Nous vous invitons à nous rencontrer, salariés et habitants, lors du rassemblement inter- syndical contre la Loi Travail sur l’esplanade des machines face à la maison des hommes et des technique, le mercredi 7 septembre 2016, à partir de 16h30.
Vous nous trouverez facilement avec nos banderoles.
contact Cgt AGO : ago.chsct@gmail.com | 07 81 74 28 36
contact Collectif Sud-Loire : collectif-sud-loire@riseup.net | 06 73 36 95 34
contact Comité du Pays de Retz : pays.retz.soutien.acipa@gmail.com | 06-19-79-07-59
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Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail Grand meeting commun le 7 septembre 2016 17h45 – Nantes.
Avec la participation de
- Eric Beynel – porte parole de l’Union Syndicale Solidaires
- Bernadette Groison – secrétaire générale de la FSU
- William Martinet – président de l’UNEF
- Jean-Claude Mailly – secrétaire général de la CGT-Force ouvrière
- Philippe Martinez – secrétaire général de la CGT
Le 20 juillet dernier, le Premier ministre a eu une troisième et ultime fois recours au 49.3 à l’Assemblée nationale pour imposer la loi « Travail », pourtant rejetée par l’écrasante majorité de la population.
Le 49-3 est certes un outil constitutionnel, mais c’est en premier lieu une arme anti-démocratique – un « déni de démocratie », pour reprendre les termes de François Hollande, alors dans l’opposition parlementaire en 2006, lors du mouvement contre le contrat première embauche (CPE).
Promulguée le 8 août dernier, la loi « Travail » menace à terme l’ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Elle marque la disparition du principe de faveur – conquis en 1936 – et l’inversion de la hiérarchie des normes, notamment pour la définition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplémentaires. C’est une loi de dumping social.
Ce recul sans précédent donne d’ores et déjà des ailes à Pierre Gattaz, président du MEDEF. Fort de sa collaboration directe avec le gouvernement et la CFDT, ce dernier a en effet profité de l’adoption sans vote de la loi « Travail » pour exiger 90 milliards d’euros supplémentaires d’allègements fiscaux pour les patrons, qui s’ajouteraient aux 40 milliards déjà obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité…
Sans appui dans la population, ni même désormais de majorité parlementaire, le gouvernement est engagé depuis plusieurs mois dans une dérive autoritaire, dont l’utilisation répétée du 49-3 est une illustration.
Pendant les quatre mois de mobilisation contre la loi « Travail », le gouvernement n’a cessé d’accentuer sa pression contre les libertés syndicales – allant jusqu’à interdire dans un premier temps la manifestation parisienne du 23 juin dernier. Il n’a pas hésité à amalgamer scandaleusement manifestants et casseurs, ainsi qu’à rejeter sur les organisations syndicales sa propre responsabilité dans la détérioration du climat social.
C’est donc un message profondément hostile que Myriam El Khomri, ministre du Travail, a envoyé à l’ensemble du mouvement syndical en validant le licenciement d’un délégué syndical CGT d’Air France. Cette décision, publiée par voie de communiqué le jour de la promulgation de la loi « Travail », a été prise contre l’avis même de l’inspection du travail, au mépris de toute règle de forme et de fond.
Dans ce contexte, tout en prenant pleinement la mesure de la gravité de la situation liée aux attentats terroristes qui ont endeuillé la France, les Unions Départementales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF de Loire-Atlantique alertent sur les dangers de la banalisation de l’état d’urgence du point de vue des libertés individuelles et collectives.
Restreignant drastiquement le droit de manifester, l’article 3 de la loi du 21 juillet 2016, qui proroge de six mois l’état d’urgence, dispose en effet que « les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique peuvent être interdits dès lors que l’autorité administrative justifie ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité compte tenu des moyens dont elle dispose ».
Les Unions Départementales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF de Loire-Atlantique réaffirment qu’elles n’accepteront pas de se laisser museler, en particulier lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts matériels et moraux des salariés.
Les organisations signataires réaffirment leur détermination à combattre la loi « Travail » et à en obtenir l’abrogation. Elles appellent à participer massivement au grand meeting commun organisé à Nantes le 7 septembre prochain. Elles s’inscrivent par ailleurs dans la préparation de la grève et des manifestations du 15 septembre prochain (modalités à venir).
Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail !
http://www.alternatifs.org/spip/promulgation-ou-pas-on-n-en-veut
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