[quimper] manif contre la répression et les violences policères
Thèmes : Loi travail 2016RépressionResistancesZad
Lieux : FinistèreQuimper
place de la Résistance à Quimper
Aujourd’hui en France, une répression systématique est infligée à toutes celles-ceux qui s’organisent pour lutter, autant dans les ZAD que dans les centres sociaux, les facs, les lycées, les usines, les entreprises et partout ailleurs.
Depuis le début des mobilisations contre la “loi travail et son monde”, la répression contre les manifestant-e-s s’accentue, la liste des blessé-e-s par les coups des forces de l’ordre et/ou mutilé-e-s suite à des tirs de Flash-Ball/LBD40 et de grenades de désencerclement s’allonge. « Un jeune homme de 28 ans est depuis le 26 mai maintenu dans un coma artificiel, œdème cérébral et boîte crânienne enfoncée, victime d’un tir de grenade dite de « décencerclement ». Un mois plus tôt, le 28 avril, un étudiant de 20 ans à l’université de Rennes perdait un œil à la suite d’un tir de lanceur de balles (LBD40) » (source Médiapart).
Alors que les centaines de manifestant-e-s blessé-e-s n’obtiendront probablement jamais justice, cette dernière fait preuve d’efficacité quand il s’agit de museler les opposant-e-s. On ne compte plus les arrestations violentes et massives, ni les condamnations sévères (charges de tentatives d’homicide, d’association de malfaiteurs, d’interdictions de manifestations, criminalisation des syndicats, …). Dans la seule ville de Rennes, douze plaintes ont été déposées contre les forces de l’ordre après les manifestations du 31 mars et du 9 avril (source Le Monde).
A l’heure où le gouvernement s’entête, à coup de 49.3, à refuser le dialogue social ; où le dirigeant du MEDEF invite les entreprises à porter plainte contre les syndicalistes tout en les qualifiant de terroristes ; et où les médias continuent de traiter l’information sociale par simple injonction à se positionner pour ou contre les « casseurs » et en définitive oublient de rappeler l’objet même des mobilisations et des revendications des manifestants ; il nous parait essentiel de rappeler qu’il n’y a pas de bons ni de mauvais manifestants mais une foule en colère que le gouvernement souhaite faire taire. Car si la violence des forces de l’ordre a marqué les corps, c’est avant tout les esprits qu’ils cherchent à frapper : terroriser, dégoutter et dissocier les manifestant-e-s qui défient un pouvoir déterminé à faire passer en force une loi socialement et politiquement inacceptable.
Face à la violence d’Etat et à l’impunité judiciaire totale dont bénéficient les forces de l’ordre encouragées par les dernières lois sécuritaires et les dispositions prévues par l’état d’urgence destinées à renforcer le pouvoir de la police et,
Afin d’exprimer notre soutien aux camarades blessé-e-s et/ou mutilé-e-s, interpellé-e-s, condamné-e-s, sous contrôle judiciaire ou incarcéré-e-s,
Nous, collectif contre la violence d’Etat et la répression policière du Pays de Quimper, invitons tout-e-s les personnes (lycéens, précaires, retraités, …), collectifs, organisations syndicales et politiques investies dans LA LUTTE CONTRE LA LOI TRAVAIL ET SON MONDE à rejoindre ce rassemblement qui se déroulera le samedi 4 juin 2016 à partir de 14 h place de la Résistance à Quimper.
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