[rennes] rassemblement de soutien aux inculpés contre la loi travail
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : Répression
Lieux : Rennes
13H Cité Judiciaire, parvis.
Suites aux interpellations lors des manifestations contre la loi travail à Rennes du 31 mars et du 9 avril, 10 personnes majeures et 3 mineures passent en procès au TGI avec pour la majorité d’entre elles les chefs d’inculpation « attroupement armé » et « violence sur agent ».
Un rassemblement de soutien se tiendra devant la Cité judiciaire 7 rue Pierre Abélard à partir de 13H,
avec cantine vegan, brochures, discussions…
Après des manifestations à Rennes systématiquement empêchées d’aller en centre-ville, une répression accrue des forces de police qui a fait beaucoup de blessés, de nombreuses arrestations depuis le début du mouvement, des contrôles judiciaires stricts, ainsi que des déclarations de médias mythomanes…
Quand le nuage de gaz lacrymogène se dissipe… la répression judiciaire se met en marche!
Soutien à tous les camarades interpellés, soyons nombreux afin de ne pas les laisser subir l’isolement que cherche à produire le couple monstrueux Police-Justice!
13h30 devant la Cité judiciaire à Rennes
Lors des manifestations des 31 mars et 9 avril :
– près de 1000 grenades lacrymogènes lancées contre tous les manifestants et même les passants, sans distinction, pour protéger la « zone verte » du centre ville de toute intrusion de manifestants,
– usage immodéré de tirs de flash ball, souvent en-dehors de règles d’utilisation, de grenades assourdissantes,
– des interpellations souvent sans rapport avec un quelconque délit. Le tiers des interpellations en France le 9 avril ont eu lieu à Rennes,
– des motifs d’inculpations stéréotypés qui ne prennent même pas la peine de la crédibilité ou font penser à des motifs que ne renierait pas un état totalitaire : « participation à attroupement armé » !
– des informations fausses données à la presse. Par exemple : « un manifestant de 61 ans interpellé avec des billes d’acier dans la poche » (site OF du 31 mars),
– des gardes à vue prolongées jusqu’à 48 heures sans rapport avec les nécessités de l’enquête,
– des tabassages en règle de manifestants qui ont eu le tort de se trouver sur le chemin des forces de l’ordre,
– le déni insupportable de la préfecture sur le nombre de manifestants blessés,
– un discours manipulatoire de cette même préfecture, totalement déconnecté de la réalité, destiné à faire peur aux habitants de Rennes mais surtout destiné à nier la réalité et les causes du mouvement social et l’exaspération des manifestants.
Solidaires 35 appelle les autorités de l’état et la majorité politique à prendre la seule décision capable de ramener le calme : l’abandon définitif et sans délai de la loi « El Khomri ».
Solidaires 35 appelle également à un large rassemblement de soutien aux manifestants qui seront jugés le 22 avril.