[nantes] toutes et tous dans la rue contre la loi travail et le gouvernement !
Thèmes : Exclusion/précarité/chômageLuttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesResistances
Lieux : Nantes
place du commerce
Le 9 mars a été une journée de mobilisation massive contre la « loi travail » et le gouvernement dans toute la France : des dizaines d’universités mobilisées, des lycées bloqués, des salariés en grève … Pas moins 500 000 manifestant-e-s dans toute la France ! La colère virtuelle s’est transformée en révolte réelle.
A Nantes, c’est un immense cortège de 20 à 30 000 personnes, étudiants et lycéens en tête, qui s’est emparé des rues. Mais le gouvernement n’est pas encore prêt à reculer.
Le 17 mars, on reprend la rue. A nous de construire un mouvement massif ! On va gagner !
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L’appel du 9 mars à Nantes :
Le quinquennat Hollande, pire que celui de Sarkozy sous toutes ses coutures, est marqué par le triomphe définitif des idées de droite au pouvoir et sans que cela ne déclenche la moindre réaction populaire d’ampleur. Renforcement sécuritaire, saccage des droits des travailleurs, criminalisation des luttes sociales, cadeaux aux patrons … La « loi Travail » n’est que la suite logique de la politique du Parti Socialiste, qui prétendait s’attaquer “à la finance”. Alors même qu’il n’y a jamais autant de richesses dans le monde, le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière, en organisant une des plus grandes casses sociales depuis 30 ans :
→ Augmentation du temps de travail pour les apprentis (10h/Jour et 40h/Semaine)
→ Le tarif des heures supplémentaires peut être diminué de 5 fois sur simple accord d’entreprise.
→ De nouvelles possibilités de licenciement arbitraire
→ L’augmentation 10h à 12h de travail par jour sur simple accord
→ Plus de garanties pour les congés payés en cas de décès d’un proche (mère, père, sœur, etc.)
→ Augmentation du nombre de semaines où l’on peut travailler 44h ou 46h, s’il y a un accord.
→ Plus de minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié.
Rien à négocier ! Mobilisons-nous pour l’arrêt de la casse sociale ! Si les directions syndicales n’ont pas jugé bon de se mobiliser rapidement malgré l’urgence, c’est à nous de le faire !
Et après ?
On continue jusqu’à la victoire ! Pour un printemps de lutte !
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