[rennes] teknival « open to all »
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : Art/cultureContrôle socialRépressionResistances
Lieux : Rennes
05
Déc
le jeudi 05/12/2013 à 23:00
BZH AREA ( 35)
BZH AREA ( 35)
En réponse au multiples répressions concernant les free parties en Bretagne et ailleurs, en réponses aux saisies de matériel arbitraires et violentes, en raison de l’impossibilité de disuter ave la préfécture => L’apel est lancé à tous les sound system, artiste, et amateurs de techno à se réunir à partir du 6 décembre près de Rennes pour 4 jours de fête militante.
Soyons nombreux pour défendre nos idées, notre mouvement… La fête libre n’est pas un crime….
Apel à être nombreux pour défendre les sonos si besoin, sans chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre…
Infos à suivre, tendez l’oreille et RAVE ON !
#teknival #OpentoAll #fuckthemall #Rennes
‘’La rave party qu’est-ce que c’est ? C’est une culture qui existe et qui a son charme. Le problème ce sont les Free Party…’’.
Tel était le discours de Jacques Chirac à la fin des années 90, au moment où la free party connaissait son apogée. Dès le début de notre mouvement, dans les différents pays où la Rave Party s’est diffusée, nous avons subi que réprimandes et persécution. Cela a commencé en Angleterre avec Margaret Thatcher avec le « Criminal justice bill » : une loi qui stipule que la Free Party est une secte et qu’il est interdit d’écouter des musiques à beat répétitif et rapide. Les Sound Systems Anglais ont dû s’expatrier pour pouvoir continuer leur « rêve ». En France, la répression a commencé dans un premier temps, par des hordes de CRS envoyées pour tabasser les participants et détruire le matériel sono. Puis il y a eu la fameuse loi Mariani, interdisant les rassemblements Techno sauf dans certain cas très réglementés, en contrepartie l’Etat s’est engagé à nous fournir terrains et autorisations. Force est de constater aujourd’hui que cet engagement n’a pas été respecté. L’exemple du « Multi-son* » du 44 de cette année du 44 de cette année a tout d’abord était autorisé puis a quelque jours de son commencement a été interdit. * Réunion encadrée et légale de dix Sound Systems.
Pourquoi ne nous voulons nous pas rentrer dans le système ?
Nous ne voulons pas rentrer dans le système du « business de l’art » car celui-ci ne nous conviens pas et ne reflète pas les valeurs que nos véhiculons. Il est inadmissible de devoir payer une somme exorbitante pour accéder à des concerts ou festival (20 – 30 euro la soirée). Nous ne cautionnons pas cette ségrégation sociale, notre scène est ouverte à toutes les personnes aimant la musique Techno. Pas besoin d’avoir le bon look et d’être accompagné comme en boite de nuit. Pas besoin de dépenser une somme astronomique pour profiter de notre spectacle. Quoi de plus logique, dans ce climat d’austérité, que de rendre accessible au plus grand nombre des évènements musicaux ? De plus il y a une volonté de liberté qui règne dans notre mouvement, la liberté de pouvoir se rassembler où bon nous semble (toujours de façon encadrée) et de faire la fête avec tous ceux qui le souhaitent et sans avoir a demander l’autorisation à l’Etat (comme c’est le cas déjà pour l’organisation d’un Fest-Noz jusqu’à 1500 participant par exemple). La liberté d’exercer une forme d’art libre qui ne rentre pas dans un « moule », qui ne suit pas le phénomène de mode, bien que son ampleur commence à en faire un phénomène de mode. Une liberté de pouvoir être libre de ses goûts musicaux, de ses choix de vie et d’habitation, de ses orientations sexuelles…
Pourquoi le système ne veut-il pas de nous ?
Premièrement, nous ne rentrons pas dans sa logique, de par notre volonté de gratuité, rien ne peut être reversé à l’Etat, il en est de même pour la SACEM. Aucun bénéfice n’est fait sur nos soirées, c’est le principe de base du mouvement : hors de question que quelqu’un se fasse de l’argent sur notre dos car nous serions obligés de le répercuter sur notre public. Pourquoi l’art devrait avoir une taxe ? C’est un moyen d’expression, un moyen de communiquer et de véhiculer des valeurs, des idées, qui existe depuis les débuts de l’humanité.
De plus, notre choix de liberté ne plait par forcément à nos dirigeants. Le fait de vouloir échapper à leur contrôle les effraye, surtout lorsque ce mouvement rassemble plusieurs milliers de personnes, cela sans organisation officielle et sans autorisation. Les arguments mis en avant par nos ministres afin de nous censurer sont des problèmes sanitaires et des problèmes de sécurité. En ce qui concerne les problèmes sanitaires, notre mouvement ne laisse quasiment aucune trace de son passage hormis trois mégots de cigarette et de l’herbe piétinée. De surcroit notre mouvement communique énormément sur l’importance de l’écologie, stands de sensibilisation et distribution de sacs poubelle à l’entrée avec obligation pour les participants de nos soirées de les ramener à la fin de celles-ci. Pour les problèmes de sécurité, à force de pressions sur les mairies, dirigeants d’établissements et propriétaires, notre mouvement a su s’adapter à l’ «entonnoir répréhensif » dans lequel le gouvernement l’a placé. Nous n’avons pas à rougir, quant à l’organisation, tout est autogéré, seule ombre au tableau : quelques rares blessés, méfaits commis 9 fois sur 10 par les forces de l’ordre, en nous réprimant à coup de matraques et autres gaz irritants. Les gens viennent pour la Techno et faire la fête, ils ne viennent pas pour se battre (contrairement à nombre de bals discos ou autres fest-noz relativement animés à partir d’une certaine heure). Une volonté nous anime la Free Party, une chose nous rassemble : le son.
Pour finir, nous ne rentrerons jamais dans ce système, encore plus tant que notre mouvement musical sera géré par le ministère de l’intérieur. Nous sommes à ce jour la seule forme de culture à être contrôlée par le chef de la police et de la gendarmerie. Comment avoir confiance en nos dirigeants si notre interlocuteur est celui qui organise la répression des mouvements alternatifs. Nous revendiquons le fait de ne pas être censuré et contrôlé avec excès et rudesse. Nous revendiquons la liberté d’expression par la musique, la Techno, la Free Party. La culture doit être libre et surtout pas légiférée à outrance !
TOUS AU TEKNIVAL LE 7 DECEMBRE 2013 A RENNES CONTRE LA REPPRESSION
MARMOTEK / RESISTANCE CENTRE
Bonjour en tant qui organisateur de soirée techno j ai vu et subis avec mes amis les loi Mariani grâce a une bande de dégénérer en quete de drogue et d alcool de business détruire et polluer bons nombre de site naturel ou de hangar désinfecter d agression violente et armée ce qui a pousser l état a ses règles et loi
Quand une certaine personne c est dévouer e pour aller négocier auprès du ministère beaucoup de teufeur on dit oui edemander lui combien il était a l assemblées national et quel nationalité ils sont votre génération d irresponsable est donc directement responsable des ces faits
A l âge de 47 ans je pose encore
Le président des cretinace cultivés et comment tu paye tes amande si tu veut les soirée totalement gratuite