[rennes] contre le flashball et son monde, ne désarmons pas !
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : FlashballRépression
Lieux : NantesNotre-Dame-des-LandesRennes
Rendez vous le 22 mars à partir de 9h devant la Cour d'Appel/Parlement de Bretagne
Le 27 novembre 2007, la police nantaise expérimente une nouvelle arme sur une manifestation lycéenne, le LBD 40 : nouvelle génération de flashball plus puissante et plus précise. Pierre perd l’usage d’un œil. En avril 2012, après plus de 4 ans de procédure, le policier, tireur cagoulé –porté volontaire pour tester l’arme expérimentale- Mathieu Léglise est relaxé dans un tribunal de Nantes encerclé par des cohortes policières.
Entretemps, les mutilations policières au flashball se sont multipliées dans l’impunité totale: Joachim et Geoffrey à Montreuil, Joan à Toulouse, Nassuir à Mayotte, Daranka à Corbeil-Essonne, Ayoub à Montbéliard, Bruno et Alexandre à Villiers-le-Bel, à Notre-Dame-des-Landes et ailleurs…
La police est un outil de soumission aux riches, aux décideurs : à l’Ordre existant. Le flashball doit terroriser les pauvres, les précaires, ceux qui se révoltent.
Le 22 mars 2013 à Rennes a lieu le procès en appel du policier tireur, c’est l’occasion : de rappeler que les violences policières ne sont pas des « bavures » ou des cas isolés, de mettre en lumière les mensonges, les crimes et l’impunité de la police, de manifester notre opposition au flashball et son monde de contrôle et de terreur.
Rendez vous vendredi 22 mars à Rennes, à partir de 9h, devant la Cour d’Appel au Parlement de Bretagne
Ce vendredi matin 22 mars 2013, s’ouvrira à Rennes l’Appel du jugement qui a relaxé l’année dernière, à Nantes, le policier auteur d’un tir de flash-ball à l’oeil d’un lycéen le 27 novembre 2007. À cette occasion, les parents de Pierre, à l’époque lycéen mineur, en tant que parties civiles, ont adressé ces jours-ci à Madame Taubira, garde des sceaux, une « demande d’enquête sur plusieurs anomalies judiciaires survenues à Nantes », suivie d’une pétition sur cette affaire importante, co-signée par Stéphane Hessel.
C’est cette lettre que nous rendons publique aujourd’hui (voir pièce jointe), en souhaitant que la presse se fasse l’écho de cette audience en appel, alors que parallèlement la justice administrative est saisie pour faute de l’État.
En vous souhaitant bonne lecture et avec nos meilleures salutations,
le 18 mars 2013