[nantes] vélorution!
Thèmes : Resistances
Lieux : Nantes
18
Juin
le samedi 18/06/2011 à 21:00
Vélorution !
le 18 juin a 14h sur le parvis de la cathédrale st Pierre
Vélorution !
le 18 juin a 14h sur le parvis de la cathédrale st Pierre
Manifestation festive.
Réapproprions Nous la rue, en vélo, trottinette, monocycle, skate, rollers…
LA VELORUTION NE SE FERAS PAS SANS TOI!
Deux citations, comme repères :
« À pied, les hommes sont plus ou moins à égalité. Ils vont spontanément à la vitesse de 4 à 6 kilomètres à l’heure, en tout lieu et dans toute direction, dans la mesure où rien ne leur est défendu légalement ou physiquement. […] Dès que les machines ont consacré à chaque voyageur plus qu’une certaine puissance en chevaux-vapeur, cette industrie a diminué l’égalité entre les gens, restreint leur mobilité en leur imposant un réseau d’itinéraires obligés produits industriellement, engendré un manque de temps sans précédent. Dès que la vitesse de leur voiture dépasse un certain seuil, les gens deviennent prisonniers de la rotation quotidienne entre leur logement et leur travail. » Ivan Illich, Energie et équité (1972)
« Les transports, à en croire le discours qu’ils véhiculent, produiraient l’accès au monde et aux autres. Disons qu’ils peuvent tout au plus produire les conditions qui favorisent la capacité autonome d’accès au monde et aux autres. Ils peuvent aussi la détruire. Nous y sommes.
L’autonomie implique ici un rapport à l’espace fondé sur des déplacements à faible vitesse, recourant pour l’essentiel à l’énergie métabolique de celui qui se meut. Si l’on n’est soumis à aucune contrainte, on ne marche que dans des lieux que l’on aime. La vitesse motorisée n’a d’intérêt que quand il s’agit de s’éloigner de lieux indésirables ou de vaincre des distances perçues comme des obstacles. La soumission de l’homme industriel aux véhicules révèle qu’il ne se sent chez lui nulle part, ou presque. Si l’homme habite en poète, le malheur de vivre dans un endroit inhabitable ne pourra jamais être compensé par l’accroissement des possibilités de le fuir le plus souvent possible. « Les usagers, écrivait Illich, briseront les chaînes du transport surpuissant lorsqu’ils se remettront à aimer comme un territoire leur îlot de circulation, et à redouter de s’en éloigner trop souvent. » L’alternative radicale aux transports actuels, ce ne sont pas des transports moins polluants, moins producteurs de gaz à effet de serre, moins bruyants et plus rapides ; c’est une réduction drastique de leur emprise sur notre vie quotidienne. Il faut briser pour cela le cercle vicieux par lequel une industrie contribue à renforcer les conditions qui la rendent nécessaire ; par lequel les transports créent des distances et des obstacles à la communication qu’eux seuls peuvent franchir. » Jean-Pierre Dupuy, Pour un catastrophisme éclairé (2002)
La Vélorution…
… est un regroupement de cyclistes, rollers et piétons, autour d’un objectif commun : la diminution de la place des transports individuels motorisés et polluants (voitures, motos et scooters) dans notre société.
Les vélorutions sont des manifestations revendicatives et festives qui ont lieu un peu partout en France et dans le monde
La Vélorution a pour buts de promouvoir l’utilisation du vélo pour les déplacements et d’inciter automobilistes et motards à abandonner leur véhicule.
« La Velorution sera la floraison de l’humanité comme l’amour est la floraison du coeur. »
Louise Mis chelle
» C’est que la vélorution ne peut être vraiment vaincue. »
Totor Hugo