[nantes] ag après manif
Themes: Retraites 2010
Places: Nantes
Après la manif, à 18h :
AG Inter-tous au skatepark du CHU
Pour qu’ensemble (lycéens, étudiants, chômeurs, salariés, retraités), on organise la suite du mouvement – ces actions, rassemblements, …
Jamais depuis des décennies on ne s’était autant parlé entre secteurs, entre salariés ou non, entre jeunes et moins jeunes… au travers des actions… Dans d’autres régions, des assemblées plus ou moins similaires à la nôtre tentent d’organiser la lutte à la base, tous ensemble, tous secteurs, tous syndicats.
Les médias ont enterrés ce mouvement, pourtant chaque jour des actions continuent et ce au grand malheur du Médef qui a grand coup de chiffres explique que les milliards perdus ces dernières semaines est une catastrophe pour la reprise de la croissance. Une croissance qui ne profitent qu’aux riches !
Continuons à cibler les entreprises qui ne respectent pas les conventions collectives (cf. Sopitra), bloquons les flux qui ne profitent qu’aux privilégiés (cf. Chronopost). Touchons les où ça leur fait mal.
Pour venir à bout de cette loi qui casse notre retraite et ouvrir un espoir contre la société de misère qu’ils nous fabriquent – partout : dans les entreprises, dans les quartiers, dans les établissements, nous devons nous réunir, faire circuler l’information, nous organiser, continuer à entrer dans l’action.
En fichier joint, le tract Agip (pdf), que chacun peut copier selon ses moyens, l’idée étant de le diffuser, notament dans la manifestation pour appeler à l’Assemblée générale de 18h au skatepark.
Si aujourd’hui la contestation perdure, c’est parce qu‘entre chaque journée nationale, des actions locales sont menées (blocages, débrayages, rassemblements, etc.) dans tout le pays.
A Nantes, l’Assemblée générale interprofessionnelle (AGIP) se réunit pour s’organiser à la base, collectivement, et coordonner des actions.
Elle regroupe des salariés (avec ou sans emploi, syndiqués et non syndiqués, du privé comme du public), des étudiants, des lycéens, des précaires, des retraités, etc. Diverses actions, à l’initiative de l’AG interprofessionnelle ou de l’intersyndicale ont permis notamment :
● des blocages économiques (MIN, aéroport de Nantes, centre de tri postal d’Orvault, dépôts Tan, PointP, Chronopost…)
● le débrayage des travailleurs de la SOPITRA (transporteur privé à Thouaré). Depuis le mois de mars, le patron ne leur payait plus leurs heures supplémentaires. En un jour et demi de grève, ils ont gagné !
● la réembauche immédiate d’un intérimaire licencié pour fait de grève sur le chantier de la cité sanitaire de Saint Nazaire.
● le maintien sur la ville d’un cadre transversal et unitaire d’organisation de la lutte.
Aujourd’hui, la reprise du travail est intervenue dans la plupart des secteurs professionnels engagés dans le mouvement. Le constat est partagé : la grève ne s’est pas étendue. Mais cette suspension de la grève n’est surtout pas un renoncement, comme tente de le faire croire le pouvoir.
Les étudiants en lettres et sciences humaines ont effectué leur rentrée mardi… en votant la grève jusqu’à lundi prochain !
Dans nombre de ville comme à Nantes, nous continuons à nous réunir, à nous organiser, à préparer et à réaliser des actions marquantes.
Amplifions la contestation !
Dans d’autres régions, des assemblées plus ou moins similaires à la nôtre tentent d’organiser la lutte à la base, tous ensemble, tous secteurs, tous syndicats. Une première rencontre nationale des différentes assemblées
interprofessionnelles se tient à Tours ce samedi 6 novembre. Quatre mandatés de l’Agip44 y seront.
Le soutien de la population est toujours massif, le mal-être social omniprésent, le pouvoir au service des riches abhorré.
Pour venir à bout de cette loi qui casse nos retraites par répartition, pour imposer un autre choix de société, le soutien moral ou financier ne suffira plus : partout, dans nos entreprises, dans nos quartiers, dans nos établissements, nous devons nous réunir, faire circuler l’information, nous organiser, nous préparer à entrer dans l’action.