[angers] rassemblement devant la mairie
Thèmes : Logement/squat
Lieux : Angers
25
Fév
le mercredi 25/02/2009 à 00:00
Ils sont jeunes et étaient à la rue; leurs parcours sont différents mais leur misère est la même; à plusieurs, garçons et filles; de petits boulots en chômage non indemnisé (près de 60% des chômeurs ne touchent rien), ils ont décidé d'avoir au moins un toit et occupent depuis cinq mois maintenant un vieil immeuble de 85 pièces au 48, rue Lyonnaise, abandonné depuis 15 ans.
Ils sont jeunes également et viennent d'Afrique de l'Est; ils ont fui la misère et la guerre, traversé le désert et la mer pour trouver une terre d'asile; eux aussi étaient à la rue et avaient occupé le 8 novembre 2008, l'ancienne gendarmerie des Ponts-de-Cé; pas pour longtemps d'ailleurs, une centaine de CRS et de policiers nles en délogeaient manu militari 48 heures après. Le samedi suivant, plus de 400 personnes manifestaient dans les rues d'Angers pour exiger l'application des accords de Genève; la préfecture a lâché du lest, des maires de communes ont posé à Mr Antonini, président de l'Aglo la question des réquisitions de logements .depuis d'autres réfugiés se retrouvent encore à la rue.
Les ex-SDF occupant le 48 ont été émus par ces gens de culture si différentes
mais dans une précarité semblable à la leur et les ont invités à se joindre à eux;
Ils ont appelé leur immeuble « Au bon coeur »; tout un programme!
Mais la mairie, propriétaire de l'immeuble, ne l'entend pas ainsi; munis d'une
ordonnance du tribunal, une quinzaine de policiers tentaient vainement, le mardi
17 février, d'investir le lieu et d'en expulser les occupants.
À la réquisition de logements vides, la municipalité comme la préfecture, répond par l'expulsion!
Habitants des quartiers et du centre ville, SOLIDARITÉ !
Venez nombreux devant la mairie,
MERCREDI 25 FEVRIER à 15h,
pour exiger que plus personne ne soit à la rue
NON AUX EXPULSIONS; OUI AUX RÉQUISITIONS !
DEMANDEURS D'ASILE- SANS LOGIS, MÊME COMBAT ! !
MAINTIEN AU 48, RUE LYONNAISE DES RÉSIDENTS ! ! !
Ils sont jeunes et étaient à la rue; leurs parcours sont différents mais leur misère est la même; à plusieurs, garçons et filles; de petits boulots en chômage non indemnisé (près de 60% des chômeurs ne touchent rien), ils ont décidé d'avoir au moins un toit et occupent depuis cinq mois maintenant un vieil immeuble de 85 pièces au 48, rue Lyonnaise, abandonné depuis 15 ans.
Ils sont jeunes également et viennent d'Afrique de l'Est; ils ont fui la misère et la guerre, traversé le désert et la mer pour trouver une terre d'asile; eux aussi étaient à la rue et avaient occupé le 8 novembre 2008, l'ancienne gendarmerie des Ponts-de-Cé; pas pour longtemps d'ailleurs, une centaine de CRS et de policiers nles en délogeaient manu militari 48 heures après. Le samedi suivant, plus de 400 personnes manifestaient dans les rues d'Angers pour exiger l'application des accords de Genève; la préfecture a lâché du lest, des maires de communes ont posé à Mr Antonini, président de l'Aglo la question des réquisitions de logements .depuis d'autres réfugiés se retrouvent encore à la rue.
Les ex-SDF occupant le 48 ont été émus par ces gens de culture si différentes
mais dans une précarité semblable à la leur et les ont invités à se joindre à eux;
Ils ont appelé leur immeuble « Au bon coeur »; tout un programme!
Mais la mairie, propriétaire de l'immeuble, ne l'entend pas ainsi; munis d'une
ordonnance du tribunal, une quinzaine de policiers tentaient vainement, le mardi
17 février, d'investir le lieu et d'en expulser les occupants.
À la réquisition de logements vides, la municipalité comme la préfecture, répond par l'expulsion!
Habitants des quartiers et du centre ville, SOLIDARITÉ !
Venez nombreux devant la mairie,
MERCREDI 25 FEVRIER à 15h,
pour exiger que plus personne ne soit à la rue
NON AUX EXPULSIONS; OUI AUX RÉQUISITIONS !
DEMANDEURS D'ASILE- SANS LOGIS, MÊME COMBAT ! !
MAINTIEN AU 48, RUE LYONNAISE DES RÉSIDENTS ! ! !
LES HABITANTS DU 48
Feuilletez ces deux brochures. Les mesures locales du logement s’adressent principalement à la classe moyenne (facilité de prets pour s’endetter toute la vie pour construire sa maison).
La crise ! Quelle crise ? Rien de nouveau pour la génération des dépossedés.
« Unis face à la crise. » « Mobilisation générale ».
Soit.
A mercredi.