Manifestation contre la lru
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennes
27
Nov
le mardi 27/11/2007 à 00:00
Manifestation à l'appel des étudiants, des lycéens, de certains profs... Rendez-vous à 15H Place Bretagne
Manifestation à l'appel des étudiants, des lycéens, de certains profs... Rendez-vous à 15H Place Bretagne
Manifestation à l’appel des étudiants, des lycéens, de certains profs… Rendez-vous à 15H Place Bretagne
Lu sur http://www.contre-faits.org/spip.php?article54
Journée d’action nationale, 2000 lycéens et 1000 étudiants défilent dans les rues de Nantes entre la place Bretagne et le rectorat. La commission action avait organisé à la fin du défilé l’occupation du rectorat, se sont donc 1000 à 1500 manifestants totalement pacifistes qui pénêtre dans les jardins du batîment.
Immédiatement plus d’une centaine de CRS arrivent sur place et repoussent extrèmement violement, avec l’aide de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), les manifestants. Les coups de matraque pleuvent sur ceux qui forment une chaine au premier rang pour éviter les interpellations. Des tires de flash-ball à bout portant ont lieu et un lycéen de 17 ans est gravement touché juste au dessus de l’oeil. Dans un autre coin, une personne venant de se faire arrèter est passée à tabac. Et toujours pendant ce laps de temps, des policiers en civil (la BAC) lancent des cailloux sur les manifestants.
Repoussées hors de l’enceinte du rectorat, 300 personnes prennent la décision de se rendre au commissariat de Waldeck Rousseau pour y réclamer la libération des étudiants arrètés. 150 CRS les attendent et un face à face de deux heures sans aucune tension a lieu. La semaine sanglante est chantée à de nombreuses reprises et des demandes de libération des personnes arrètées ont lieux, sans succès.
Bilan provisoir à 21h30, 5 arrestations, 2 blessés graves.
Alors que seulement 10 projectiles sont lancés pour répondre (j’insiste sur le mot répondre) à la violente expulsion des jardins du rectorat, la dépèche AFP et le 19/20 de France 3 font état de près 7 blessés chez la police. N’y l’AFP, n’y France 3 n’étaient présent sur les lieux.